mercredi 27 mai 2015

La ligne de chemin de fer Montargis-Paris par Malhserbes

Petite balade le long de la voie de Migniére à Corbeil:


Et au tout début de notre balade nous découvrons au bord de la voie qui va de Montargis à Paris en passant par Beaumont, Malserbes, cette stèle. Cet épisode de la troisième république fit beaucoup sourire.
Grace à la puissance du Web, aujourd'hui on peut documenter cet événements et retrouver la presse de cette époque.
Qui était Paul Deschanel:
 Il commence une carrière politique par la sous préfecture de Brest, puis de Meaux en 1881, devient député d'Eure et Loir en 1885 et sera réélu jusqu'en 1919. Elu à l’académie française en 1899. Devient président de la chambre des députés en mai 1912 jusqu’à son élection à la présidence de la république le 17 Janvier 1920.

Les lieux

Carte de situation des lieux et de la voie Paris-Montargis PLM.
Géoportail, nous permet grâce au vue aérienne de reconstituer les lieux du "Drame":


Les Faits:


Toute la presse nationale va faire ses titres sur cet événement, pour le moins cocasse. Ce qui choque aujourd'hui ce sont les délais des communications, et l'incrédulité des premiers témoins.
" Le voyage de M. le Président de la République à Montbrison a été attristé par un pénible incident qui n'aura heureusement aucune suite grave.
 M. le Président de la République avait été pris dans la nuit do samedi à dimanche d'un accès de grippe assez violent, et l'on s'était même un instant demandé s'il ne convenait pas que son voyage fût reporté à une date ultérieure.
 Mais M. Deschanel tint absolument à ne rien changer aux dispositions prises et s'embarqua à la gare de Lyon avec sa suite, le dimanche à 9 h. 20 du soir..
 M. le Président se coucha vers 10 heures, après avoir fait fermer les fenêtres de son wagon pour éviter un refroidissement.
 Quelques instants avant le passage du train présidentiel à Montargis, M.Deschanel se sentit incommodé par la chaleur, se leva et alla à l'une des fenêtres qu'il ouvrit pour prendre l'air. Saisi par l'air vif de la nuit, il bascula par la fenêtre très large du wagon
et tomba sur la voie. Le bonheur voulut qu'à ce moment le train allât à une allure modérée et que le ballast fût à cette place très sablonneux. Le Président, qui n'avait aucunement perdu connaissance, put se lever et gagner le poste le plus prochain de garde-barrière. Le sous-préfét de Montargis arrivait peu après en automobile et emmenait le Président
à la sous-préfecture
." extrait de la note officielle diffusée à la presse
Voir ICI le CR du Figaro

La maison du Garde Barrière, le Matin.
La maison du garde barrière aujourd'hui
Merci à Gallica pour la presse de l'époque.

lundi 3 février 2014

Le halage des bateaux sur les canaux du Montargois

Pannes est traversé de sud ouest au nord est par le canal d’Orléans, cette voie navigable qui fut très active entre le 18e siècle et le début du XX, est aujourd'hui bien silencieuse a part les appels des canards et autres palmipèdes qui hantent ses berges.


Cependant, je voudrais vous faire partager une réflexion sur la conditions des hommes et femmes de cette époque qui transportait sur cette voie et bien d'autre les marchandises au rythme de leur pas. 
Autrefois, des haleurs tiraient les bateaux. Ils étaient attelés par un harnais de tissus, la bricole, reliée au mât du bateau par un cordage, le Verdon. Un mousqueton permettait de s’en dégager en cas d’urgence.

Deux personnes halaient le bateau, une de chaque côté du canal, sur les deux chemins de halage. Dans ces conditions, le bateau était dirigé sans gouvernail. Lorsqu’il n’y avait qu’un seul chemin de halage, un haleur montait à bord pour éloigner le bateau de la rive avec une perche. Il pouvait y avoir des équipes de haleurs qui ne tiraient l’embarcation sur le canal que sur un tronçon du parcours, jusqu’à telle ou telle écluse où le relais était pris par une autre équipe. Il leur était interdit de tirer deux bateaux à la fois. Un haleur devait avoir au moins quinze ans. Lorsqu’ils étaient deux, l’autre devait avoir au moins 25 ans. Au VIIIe siècle, ils mettent 4 ou 5 jours pour relier Briare à Montargis sur le canal de Briare ou de Combleux à Montargis, sur le canal d’Orléans.


Au milieu du XIXe siècle, il fallait 4 haleurs pour tirer des bateaux de 70 tonnes et relier la Loire à Saint-Mammès en quatre jours. Sur la Seine, ils étaient relayés par des chevaux.Ils recevaient du marinier une ration pour se nourrir, la bouette (la piquette) leur était fournie à discrétion et ils couchaient à bord. Jacques de LA GARDE affirme que les haleurs étaient plutôt bien payés. S’ils ne gaspillaient pas leur gain dans les débits de boisson, ils pouvaient espérer faire l’acquisition d’un bateau. Le plus dur était, paraît-il, de tirer au démarrage, ensuite le bateau continuait sur la lancée.



Dans l’esprit humaniste de la fin du XVIIIe siècle, les haleurs était assimilés à des bêtes de somme ou des esclaves. Un projet motivé par l’idéal de la Révolution française fut lancé en l’an VIII (1799).  
Il s’agissait de remplacer les haleurs par des chevaux. Ce qui donna lieu à un afflux de pétitions soutenues par les magistrats locaux des petites communes riveraines des canaux, pour défendre cette activité qui faisait vivre de très nombreuses familles.

Jacques de LA GARDE affirme dans son ouvrage « LES CANAUX DU LOING, DE BRIARE, D’ORLÉANS » que les haleurs étaient plutôt bien payés. S’ils ne gaspillaient pas leur gain dans les débits de boisson, ils pouvaient espérer faire l’acquisition d’un bateau. Le plus dur était, paraît-il, de tirer au démarrage, ensuite le bateau continuait sur la lancée.

Le halage sur les canaux du montargois au début du XXe siècle

Les haleurs, aujourd’hui disparus, ont exercé leur activité durant des siècles. Les anciens se souviennent en avoir encore vu, enfants, pendant la Seconde Guerre mondiale et un peu après, entre les écluses de La Marolle et de la Reinette, à Montargis. Le sillage de l’embarcation était contrôlé à la barre depuis la cabine de pilotage. Puis les péniches non motorisées étaient tirées plutôt par des mulets.


D’anciens riverains du canal auraient confié à Jacques LA GARDE que jusqu’aux années 1950, il était encore possible de voir les derniers haleurs tirer un bateau de mariniers chargés de famille.
En raison de  l’abondante lessive étendue sur le pont, séchant au vent. Ces embarcations étaient surnommées : mille guenilles.


Vous avez peut être été mal à l’aise en consultant la reproduction de la carte postale qui figure sur le site que le Conseil Général du Loiret consacre aux 3 canaux qui traversent notre département. Cette carte date du début du XXe siècle. Nous y voyons deux vieillards censés haler le bateau à la bricole.


Jacques de LA GARDE nous fait remarquer à ce propos qu’ils tirent l’embarcation à l’envers. Manifestement, ce sont des figurants qui ont pris la pose. Le photographe, qui n’était sûrement pas un homme du canal, avait peut-être l’intention d’attirer une pitié mâtinée d’exotisme sur la survivance déjà anecdotique de cette catégorie professionnelle.
Le seul intérêt de cette carte est de nous montrer en quoi consistait la bricole.



Source de ces informations : 
L’ouvrage des Éditions de l’Union des associations techniques pour la Sauvegarde des monuments, « LES CANAUX DU LOING, DE BRIARE, D’ORLÉANS », Itinéraires touristiques (1993), écrit avec la collaboration d’Anna PERRICHON,  Jacques de LA GARDE évoque les haleurs, page 54.
Sauvegarde des monuments 24, rue du Pavillon 77390 GUIGNES tél : 01 64 06 21 80  
Source des images
Pour les images 1 – 2 - 3 – 4, sur le halage humain

sur le site de la BNF : Illustration de « Paris au hasard » d’Auguste Lepère, gravures et dessins … 

dimanche 2 février 2014

Les poilus de L'ame



Un nouveau blog, résultat du travail de l'atelier de L'UTL sur le centenaire vient de voir le jour. Cela a pour conséquence un petit changement dans la publication des articles concernant la guerre de 14-18 dans ce blog Pannes au Fil des ans. On reprendra donc la parution des chronique et de sujet sur Pannes et ses environs, mais en excluant les années du premier conflit mondial. (sauf pour Pannes ).

samedi 4 janvier 2014

Les poilus de L'ame II

Les Inscriptions Multiples

Trente six individus « bénéficient » d'une inscription multiple, deux se retrouvent même sur 3 Mam différents :
Berthier Marcel Armand, se retrouve sur les Mam de Châlette, Pannes, St Maurice /Fessard.
Josselin Gaston Henri quand à lui est inscrit sur ceux de Châlette, Pannes, Montargis.
Je n'ai pas recherché pour chaque individu s'il y avait une inscription sur un Mam autre que celui des communes prisent en compte dans l'étude. Cependant ce cas peut exister, comme pour Anceau Louis Gabriel qui est porté sur les Mams de Chalette, Pannes, et celui de Corbeil en Gâtinais.
Une fois ces inscriptions multiples repérées, nous avons éliminé les doublons, en ne gardant pour les exploitations ultérieures qu'une fiche par poilu.
Après ce travail , il nous reste 844 Morts pour la France inscrits sur les 15 Monuments des communes formant l’Agglomération Montargoise et des Rives du Loing.

Provenance Géographique

Grâce à la fiche MpF, on peut déterminer non seulement la Commune de naissance mais aussi le département, premier critère de notre analyse. Deux fiches ne nous ont pas permis de retrouver la commune, par suite notre échantillon porte sur 842. Nos poilus viennent de 32 départements différents.
Le Loiret, sans surprise, en enregistre 722 soit plus de 85 %, nous reviendrons sur ceux si pour en faire une analyse par canton.
Trois départements, La Seine (25), l' Yonne (22) , La Seine et Marne( 15), suivent le Loiret, départements proche , pour ne pas dire limitrophe du Loire La seine, étant « proche » par les communications par voies ferrées, deux lignes aboutissent à Paris.
Entre 5 à un seul individus se répartissent sur les 28 restants. L'un d'entre est né en Algérie, à Mostaganem plus exactement. La carte ci contre illustre la dispersion de ces provenances
Quelques provenances nous interpellent, la Haute Garonne, les Hautes Alpes, sont franchement pas sur une ligne de communication naturelle avec Montargis. De même, les Côtes du Nord, que sont venus faire ces 4 bretons dont 2, à vingt ans habitaient la région montargoise puisque leur bureau de recrutement est Montargis !
Comme ces Chti, des départements du Nord et de la Somme et du Pas de calais, dont deux seront « recrutés » par des bureaux de la Seine (n° 2, 4), leur dernier domicile est Paris, ou la Chapelle/Aveyron(45), Beuvrages près de Valenciennes. Un seul est domicilié à Montargis. Quel est le lien qui les amènent à figurer sur nos Mams. L'un est Capitaine, d'un régiment, le109 RI (en 1914 casernement Chaumont) au moment de son décès, sans lien apparent avec le Montargois, son dernier domicile connu est Paris. Fut'il un moment un officier du 82e RI ? Et par ce fait honoré par la ville de Montargis.
Ou encore ces deux « Bordelais » dont l'un est capitaine, l'autre soldat. Si pour le Capitaine la réponse est simple, il fut enregistré au bureau de Montargis à 20 ans et son dernier domicile est notre ville, pour le soldat, on peux rester perplexe.
Cette question ne sera pas facile à résoudre, leur fiche matricule pourrait nous y aider avec la notion des différents domiciles transcrit. Pour le moment cette recherche ne m'est pas possible.
Un des éléments de réponse tient sans doute à des facteurs économique, et aux industries qui prospèrent en ce début du siècle dans l'agglomération, dont l'un des grand pôle d'attraction des ouvriers est l'usine Hutchinson à Châlette.

samedi 28 décembre 2013

Les poilus de L'Ame I

La communauté de Commune de l'Agglomération Montargoise et des Rives du Loing regroupe aujourd'hui une quinzaine de commune autour de Montargis.
Après avoir passé un peu de temps avec les Poilus de Pannes, je me suis intéressé, en élargissant un peu l'horizon , à ceux de notre communauté de commune d'aujourd'hui, soit les communes de l’agglomération Montargoise et des rives du Loing, qui s'est récemment adjoint de nouvelles communes, soit au total quinze communes, dont la plus petite en superficie n'est autre que le chef lieu ! Amilly , la plus étendue est
équivalente à 5 fois la surface de Montargis.
Sur un siècle la population a plus que doublée, et si le chef lieu est encore le plus peuplé, il est maintenant talonnée, par sa proche banlieue en particulier Châlette et Amilly

Sur un fond de carte de IGN actuelle, apparaît en rose les communes prises en compte dans cette petite étude. On voit la concentration urbaine autour des limites de Montargis et l'étude des communes avoisinantes comme Amilly , la plus étendue, Paucourt et sa forêt, Pannes l'agricole. Toutes ont vu leur population s’accroître, sauf une Conflans sur Loing qui au cours du siècle perd des habitants.

Sources et Méthode de travail.

Profitant des ressources aujourd'hui à notre disposition en ligne, nous avons collecté les listes des inscrits sur les monuments aux Morts des différentes communes sur le site de Généalogie dédié à 14/18 Mémorial GenWeb.
Puis pour chaque Inscrit, une interrogation de la Base du Ministère de la défense SGA pour retrouver la fiche dite Mort Pour la France.
Dans une base de données élaborée dans un tableur pour pouvoir ensuite faire des dénombrements , on collecte les données suivante :
La commune du MAM, Nom, Prénoms, Date de naissance, Commune de Naissance, département, N° matricule, Bureau de recrutement, Grade, Unité, date de décès, Lieu de décès, Département du décès, Genre de Mort, Commune de transcription, Date de transcription, des commentaires , par exemple le n° de l'ambulance ayant constaté le décès...
Des informations calculées sont insérées comme la classe, l'âge au décès, l'année et le mois du décès.
Le bureau de recrutement nous permet de situer dans l'espace, à 20 ans où se trouvait notre poilus, ce fut parfois un élément discriminant, dans les cas d'homonymie ou de doute sur la fiche. La commune de transcription nous renseigne sur le dernier domicile connu, renseignement incomparable pour les « migrants », Montargis, la « Ville », attire des hommes parfois de très loin, la Loire atlantique, la Somme en sont deux exemples
  Le tableau ci dessus collecte nos données globales :
Pour les 26107 habitants de la zone étudié, 1086 sont inscrits sur les MAM au titre de la Guerre de14-18.
  Seulement 882 fiches sur le site SGA Mémoire des Hommes ont été enregistrées : les204 « manquants » sont dus pour la plus part soit à des homonymies non résolues, soit que la fiche n'a pas été identifiée. Pour retrouver les manquants, il nous faudrait avoir accès aux listes originales lors de l'érection des dits Mam.
  Les Nés dans la Commune du Mam, ne représentent que le tiers, signe d 'une mobilité géographique a explorer de plus prés pour la quantifier de manière plus rigoureuse, en mesurant la distance entre le lieux de naissance et le MAM considéré.
  Par contre, prés de 70 % des inscrits, ont élu domicile dans la commune du MAM. Pour avoir un taux qui représente au plus prés les « fils de la commune », il faudrait ajouter à ce taux, le pourcentage des nés dans la commune dont le « dernier » domicile est autre. Il n'en reste pas moins une portion, qui pour des raisons qui nous échappent encore, sont inscrits, et rien dans les éléments en notre possession à cet instant, nous permet de comprendre pourquoi les édiles d'une commune, les ont fait figurer sur leur monument. Une
résidence, à un moment ou à un autre doit sans doute être une explication.
  Cependant, il nous faut examiner de plus prés notre échantillon de 882 poilus. En effet, Il existe pour un certain nombre d'individu, des inscriptions multiples sur des MAM de commune différente, commune de naissance, commune de domicile.

A suivre....

mercredi 20 novembre 2013

Le carré militaire de Montargis (breve présentation)

Le cimetière de Montargis abrite un carré militaire ou plus de 312 personnes sont inhumées. Si ce carré contient des sépultures de tous les conflits, la grande majorité date de la première guerre mondiale.





Quelques données factuelles sur les sépultures.

La grosse majorité des tombes proviennent du 1er conflit mondial. Cependant tous les inhumés  ne sont pas de nationalité française.
Un belge, deux ressortissant du Commonwealth, six russes, les malgache, tunisien, et indochinois sont des soldats de nos anciennes colonies. Parmi les 25 dont on a pas la nationalité un grand nombre sont des travailleurs nord africains déplacés pour les dures besognes à l'arrière du front.
les deux tombes du Commonwealth sont répertoriées en tant que telles à l'entrée du cimetière.

Sur les deux cent soixante français répertoriés,  une recherche sur le site de mémoire des hommes a été faite pour retrouver leur fiches MPF, à ce jour 170 seulement ont été retrouvés.

Cela nous permis de retrouver la date de leur décès et de présenter le tableau des années de décès, Sans surprise les 5 derniers  mois de l'année 1914 sont les plus désastreux. Puisqu'en 5 mois on a le double des décès de l'année 1918 ou presque le double de 1915 année horrible pour le nombre des attaques afin de rompre le front.

Sur ces 170 fiches, 168 porte la mention hôpital au moins et souvent le n° de l'hôpital complémentaire.
31 fiches ne donnent pas de nom particulier, l'hôpital temporaire n°1 n'existe pas à Montargis, erreur de transcription?
Deux lieux nous interpellent, en effet 3 poilus sont déclarés décédés à la gare, on peut penser qu'en fait ils sont morts durant le transport et que leur décès a été constaté en gare ou  l'infirmerie de la gare.
Un autre décès est constaté à l'infirmerie du dépôt du 169 Ri, en fait un établissement scolaire.





Sur ce tableau ci dessus, on a la liste des hôpitaux leur capacités en lit, et la date de début de leur mise en service.



Leur localisation dans la trame des rues montargoises, comme on le constate, assez loin de la gare.
De quoi sont morts nos chers poilus ?
Ce qui frappe dans le tableau ci dessus, c'est l'inversion des causes entre le début de la guerre et la fin.
En 1914 la principale cause de décès est, les suites de blessure, 6 fois plus que des maladies. Sur le front, on empaquette et on évacue sur les hôpitaux de l'arrière. pas d'antiobiothérapie, pas de transfusion, pas de nettoyage chirurgical des plaies, résultat: gangrène, infection, choc ....
Le premier décès avec mention Mort pour la France:
Adrien Léon Fouich né le 12/06/92 à Monzac (34) du 61e RI décède des suites de ses blessures le 03/09/14 à l'hôpital de Montargis. il a 22 ans. Il repose au rang 5 1ere tombe du carré militaire.
Le dernier décès  :
Henri Félix Eluard né en 1898 en Seine et Marne (Pupille de Seine et Marne) du 82 RI décède des suite de maladie le 21/07/1919 à L'hôpital de Montargis. Il a 21 ans, a t il vraiment combattu ?
En 1918 c'est surtout la marque de la grippe et ou des pneumonies. une étude plus fine nous permettrait sans aucun doute de mettre cet aspect en évidence.


J'ai renoncé pour le moment à faire une synthèse des unités qui sont représentés, trop grande variétés.
 Un certain nombre d'emplacement sont vides, sans doute des tombes relevées. je n'ai pas fait l'histoire de ce carré faute d'accès aux archives municipales .
Dans la liste, on trouve un interprète des prisonniers de guerre, les tombes des soldat allemands décédé a Montargis ont été transférées sur Orléans en 1939, je n'ai à ce jour aucune information sur les prisonniers de guerre allemand dans la région montargoise.

Il reste encore beaucoup a faire et à découvrir dans les archives locales concernant les hôpitaux du Montargois et les poilus de 14-18.

le carré un jour de novembre

Nous aborderons d'autres aspect de cette époque, dès lors que les sources nous serons accessibles, en particuliers en essayant de lever les doutes sur ceux que nous n'avons pas pu retrouver sur le site mémoire des hommes, ou sur le fonctionnement de ces hôpitaux temporaires.
Vous pouvez si vous le souhaitez, consulter le relevé des tombes de ce cimetière sur le site Mémorial Genweb  >>ICI<<

vendredi 25 octobre 2013

Le 59 RIT et le nauftage du Gallia (2)

La relation dans la Presse Nationale

Les moyens de communications de l'époque ne sont pas ceux d'aujourd'hui, pas d'internet, ni TV, pas de radio et de grand reporter. De plus toute la communications des faits de guerre est contrôlée par les autorités, la presse est caviardée ; il suffit de voir les blancs dans les colonnes des grands quotidiens. Le drame a lieu de 4 octobre, le 5 les premiers rescapés sont récupérés, ce n'est que le 10 octobre soit 6 jours après la catastrophe que la nouvelle est diffusée par la presse nationale.
Le ministère de la guerre, et celui de la Marine ont affiché la nouvelle et communiqué les premières listes de disparus et ou de rescapés.
echodeparis sur Imagesia
Quelques quotidiens n'en parlent pas, comme l’Intransigeant, ou le Siècle, ce jour là, la Une est disputée par trois thèmes majeurs, La Somme et les Anglais, Verdun, et surtout la guerre sous marine , avec les attaques de navires marchand au large des États Unis. C'est souvent le même texte, à savoir le communiqué de la Marine et du Ministère de la guerre.