mercredi 26 septembre 2012

Support santé II , les blessés décédès dans les Hôpitaux


Les Morts pour la France décédés des suites de blessures.

Onze «Pannais » sont morts des suites de blessures de Guerres. Aucun pour l'année 1916 , ni pour l'année 1918 reprise des offensives.


Huit d'entre eux sont décédés dans des Ambulances, pas très loin du champs de bataille, 2 dans des hôpitaux, et l'un dans un poste de secours, encore que se soit là une interprétation de l'auteur on y reviendra sur ce cas un peu particulier.

Intéressons nous aux deux décédés dans des hôpitaux :

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Tout les deux sont décédés au mois de juin 1915 à quelques jours d'intervalle.

Gaston Josselin, agé de 30 ans, marié, caporal au 282 eme RI (régiment de réserve issu du 82 eme dont la caserne est à Montargis), est hospitalisé à l'hôpital de l'arsenal de Brest .
En mai, le 282 eme Ri participe aux combats de Notre Dame de Lorette. On peut considérer qu'il y fut blessé, et évacué. Il décède le 8 juin 1915, à plus de 600 km de chez lui, et à plus de 700 km des lieux des combats.
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Son évacuation sur Brest comporte sans aucun doute plusieurs étapes, on les reprendra pour Marcel Dussaule et Albert Couté appartenant tout les deux au même régiment, mais qui ne pourront bénéficier d'une évacuation sur l'arrière. La dernière etape étant le train sanitaire qui part chaque jour de Noeux les mines vers les hôpitaux de l'intérieur.

Gillet Eugéne, né à Corquilleroy est âgé de 35 ans. Il appartient au 169 Ri qui lui se bat dans le Bois le Prêtre, près de Pont à Mousson. Son régiment perd chaque jour des hommes dont une dizaine sont évacués. Il sera dirigé sur l'hôpital d'Aubenas dans l'Ardèche à plus de 600 km. Il y décède le 27 juin 1915.
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Son « copain de régiment » Anson Léon 22 ans, a été tué dans le même bois le prêtre le 02 juin, au cours d'une attaque.

On a du mal à imaginer la souffrance de ces blessés, transportés dans des wagons sommairement aménagés, dans des trains qui devaient subir la régulation des trains montant, aux multiples arrêts en gare.

La doctrine de l'époque, selon les recommandations des autorités du Service de Santé, étaient, panser, empaqueter, et évacuer sur les hôpitaux de l'intérieur par train sanitaire. Les interventions dans les ambulances sont rares et que pour les cas d'amputation strictement nécessaire. Ceci explique les évacuations si lointaines à nos yeux, cette doctrine va évoluer avec les progrès structurels (AUTOCHIR, hôpitaux sous baraques), progrès chirurgicaux (asepsie, audace,), et le fait de la guerre de position .



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