Caporal au 282 RI lui se bat sur les flancs de la butte de Notre dame de Lorette, Au début de l'année 1915 le 282 RI tient les tranchées dans l’Aisne à Cuffie, du 17 avril au 7 Mai l est mis au repos et à l'instruction, on le prépare pour les offensives de 1915 qui doivent rompre le front dans la région d'Arras. Le 7 mai , il embarque dans ses wagons à Longpont pour débarquer le lendemain à Frévent, puis il va cantonner à le 11 mai à Tinques, mis à la disposition du 21 corps le 12, il rejoint le bois de Bouvigny et se tient en réserve de la 13 eme division à la Faisanderie, Depuis 3 jours les combats font rage sur la butte de Notre dame de Lorette, « long promontoire dentelé qui domine toutes les positions , d'Aix Noulette, Liévin, Souchez, Careney et Ablain st Nazaire, où les allemands installés depuis quatre mois ont organisés des fortifications redoutables »
Puis vers les hôpitaux d'évacuation en voitures automobiles Le support santé vient en fait de la 13 dv et du 21 corps Il sera évacué sur Hersin Coupigny, où il décède. Il ne bénéficiera pas du train quotidien d'évacuation qui part chaque jour de Noeux les mines Hôpital évacuation N= 20 A Noeux Amb 1 du 21 corps à Hersin-Coupigny
Comme son « pays » Marcel Dussaule, il appartient au 282 Ri émanation du 82 eme. Depuis le trimestre de printemps, il se bat dans le secteur de Notre Dame de Lorette. Après les combats de mai sur Albain st Nazaire, un temps de repos et de reformation du régiments du coté de Bajus, (du 6 au 14 juin), il participe aux attaques du secteur compris entre le cimetière au sud de Souchez et le Cabaret rouge. Le 21 juin sans aucune préparation d'artillerie, l'attaque se déclenche sur le boyau dit de Bavière, sous le feu intense de mitrailleuse et de l'artillerie allemande. De lourdes pertes sont infligées par ces bombardements violents et sans tréves. Le 22 juin, prise d'une portion de tranchées de ce fameux boyau de Bavière. Le 23 juin dans la soirée , le 282 sera relevé et ira cantonner à Béthonsart.
Georges Couté n'aura pas cette chance, puisqu'il décède dans l'ambulance des suites de ces blessures à Gauchin le légal Sur cette carte, retranscrite d'après celle du directeur de santé du corps et grâce au JMO du groupe de brancardier , on peut se faire une idée des moyen mis en œuvre et le parcourt qu'a du suivre Albert Couté loris de son évacuation sur Gauchin Légal ou était posté l'ambulance qui le recevra.
Ci dessus le dispositif du service de santé pour son corps d'armée. La voie d'évacuation pour la 70 et 77 division est de faite une voie de chemin de fer , sans doute métrique, le brancard sont disposé sur les wagonnet, pour rejoindre le poste relais des véhicules automobiles, Ceux ci transportent les blessés sur les ambulances en fonction du type de blessures graves ou légère. Une remarque, aux Quatre vent stationne la première Ambulance Chirurgicale Automobile L'ACA n°1, révolution dans les moyens du service de santé.
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