53 noms pour les 5 années de guerre, certaines plus meurtrières que d'autres, 53 hommes, mariés et père de famille pour certains, jeune ou dans la force de l'âge. Tous ayant vécu à Pannes, plus de la moitié (29) y ont vu le jour dans les hameaux , les écarts ou le bourg.
Comme on peut le voir sur cette carte,
pratiquement tous les écarts sont touchés, seulement 2 des 29
pannais de naissance n'ont pas pu être localisé géographiquement
dans nos sources.
Les 24 autres sont nés dans des
communes proche de Pannes, (Corquilleroy, Cepoy, St Maurice sur
Fessard, Amilly), d'autres à une distance inférieure à 15 km,
(Vimory, Conflans sur loing, Triguiere, Ladon, Juranville,
Triguiere), certain de beaucoup plus loin, 50 a 100 km
(Seichebriere, Briare, St colombe sur loing, Massas).
La mobilité
géographique était déjà assez grande en cette fin du XIX début
du XX.
Si 29 de nos poilus sont nés à
Pannes, 24 sont des « horsains » comme l'on dit en
Normandie., mais tous du Loiret.
Certes, certains viennent des villages
et communes qui jouxtent Pannes, Corquilleroy, Cepoy, St Maurice sur
Fessart, d'autres sont issus de communes beaucoup plus éloignées,
comme Messas, St Colombe sur Loing.
Trois zones , en fonction de la
distance, se dessinent, entre 100 et 50 km, de 50 à 20, et moins de
20.
Les destins personnels ne nous sont pas
accessibles, hormis les traces d'état civil au travers d'un mariage,
pour comprendre ces migrations.
Les usines , engrais (St Gobain), caoutchouc (Hutchinson) sont implantées sur la commune de Chalette, au bord est de Pannes. Peu de Pannais iront vendre leur forces de travail dans ces deux grosses implantations industrielles