Fiche Individuelle Des Morts pour la France
Monument aux Morts de la Commune de Pannes
Monument aux Morts de la Commune de Pannes
Année sur le Mam :
1914 Rang : 3
Nom :
Creuzot Prénom :
Victor
Pierre
Date de Naissance :
23/03/1893
Commune de Naissance :
Pannes
lieux dit :Les
Billards
N° Mat :
693 Recrutement :
Montargis Classe : 1913
Unité : 171
RI Grade : 2e
classe Date de décès : 11/09/1914
Genre de Mort : Suite
de blessure Lieux : Aspach le bas
Dept : Alsace
Commune de transcription :
Pannes
Date de Transcription : 01 - 02 -
1920
Éléments Biographique:
Il nait le 23 mars 1893 aux
Billards à Pannes.
Jules, son père est
cultivateur au Billards, sa mère Pesty Victorine à 23 ans à sa
naissance.
Il a 21 ans à son décès.
Incorporé en 1913, il fait
son service militaire à Belfort au moment de la mobilisation, son
régiment le 171 RI est affecté à la défense de la Forteresse de
Belfort.
Le 27 juillet les
permissionnaires sont rappelés et le 30 les troupes sont consignés
dans leur casernes. Ils sont répartis dans les différents forts
de la place : Rudophe, Salbert, Offremont, Giromagny,
Bessoncourt, Chevremont, Ruppe.
Puis le régiment se déploie
en couverture entre Roppe
et Bethonvillier jusqu' à la mi Aout.
Il viendra aussi en
couverture de la ligne de chemin de fer qui va de Belfort et Alkirch
dans les denier jour d'aout. Les communes de Bretagne à Chavannes le
haut verront les pantalons garances. Puis mouvement vers le nord.
Au début de septembre il
tient des positions entre Felon et la Chapelle sous Rougemont, de
fréquentes reconnaissances sont envoyée sur Leval, Masevaux, Soppe
le haut et le bas, Guewenheim.
Des reconnaissances
cyclistes vers Aspach font le coup de feu avec les patrouilles
allemandes qui circule vers Aspach le Haut et le Bas.
Le 9 septembre, changement,
un bataillon va se porter vers le vieux Thann et Cernay par Roderen
pour aider les troupes qui avancent vers Thann. Il reçoit un feu
violent d'artillerie, vers 18 h 30, il aborde le vieux Thann
Le 11 septembre les choses
se compliquent, page
17 Jmo :
« 17 sept 7 h : Le Général Rouquerol à Colonel cdt
le 171 eme :
Je
vais occuper la région de Lichekbach, voulez vous me rejoindre avec
les deux bataillons qui vous restent.
Directop, Guewenheim, Michelbach »
Directop, Guewenheim, Michelbach »
A
14 h, le régiment, regroupé devant Michelbach subit un violent feu
d'artillerie de 105,
sans
perte, vers 14 h 30 Ordre est donné au 171, 172, 260 eme d'attaquer
« ...Le
2 Bataillon du 171 direction Aspach le bas, ensuite gagnera par son
flanc droit la lisière du Bois de Momenbruck. Le mouvement se
poursuivra direction Cernay...
Les
deux compagnies en réserve assurent la possession de la ligne de
chemin de fer...
Le
mouvement commencera à 16 h»
« Le
combat, Le bataillon Juge,3 Cie) après avoir franchi les bois de
Michelbach , atteint les lisières Nord du Bois de Kelberg, occupés
par l'ennemi qu'il rejette énergiquement vers le Nord. Le bataillon
exécute alors un changement de direction à gauche se mettant face à
l'objectif. Le mouvement prend l'ennemi a revers, les disperse après
une charge à la baïonnette qui leur coûte des pertes et procure 14
prisonniers... »
Le régiment compte dans
cette journée 11 tués, 71 blessés, 41 disparus.
Le 260 eme, qui combat
aux cotés du 171, dans son JMO, ne fait part que 5 Blessés qui sont
évacués sur l'ambulance divisionnaire.
Le GDB et les ambulances 1 et 2 de la 57 division se trouvent à plus de 20 km de là, à Petite Croix pas loin des hôpitaux de Belfort.
Le GDB et les ambulances 1 et 2 de la 57 division se trouvent à plus de 20 km de là, à Petite Croix pas loin des hôpitaux de Belfort.
La Brigade Active dont
fait partie le 171 Ri, aux ordres de Général Rouquerol, ne possède
pas de moyen structurel de santé, ceux ci se trouvent au niveau
division. Les régiments sous ses ordres n'ont donc que les moyens
régimentaires pour secourir leurs blessés.
On peut supposer, compte
tenu des circonstances, des moyens, que notre soldat, Victor
Creuzot, est décédé des suites de ses blessures au poste de
secours de son régiment, avant toute tentative d'évacuation prise
en charge par des formations supportant des régiments proche de
l'action. Seul les groupes de brancardiers divisionnaires sont
équipés de de voitures hippomobile pour 4 à 6 brancards vers les
ambulance et hôpitaux.
On retrouvera trace de la
demande fin sept du Général Rouquerol pour un support sanitaire de
sa brigade dans le JMO santé de la place de Belfort.
Sources :
État civil de Pannes
Fiche MPF : Lien
JMO 171 RI Pages
14 et suivantes
JMO 260 RI : Pages
sept
JMO GDB 57 Div : Pages
sept
Jmo Santé Belfort Pages
7-8