Lioret Ernest
Il est né à Pannes le 10 octobre 1878, classe 1898 de parent cultivateur.
A 20 ans , au moment du conseil de révision, il est lui même cultivateur, mesure 1.76 , a les yeux bleus. Il posséde au moins le niveau du certificat d'étude.
Malgré sa taille , grande
pour l'époque, il est ajourné deux fois pour faiblesse :
en 1899,1900,et en 1901 il
est versé dans les services auxiliaires toujours pour la même
raison
Il s'installe à
Villemandeur le 3 novembre 1914. il a alors 36 ans.
Le même jour (?) le conseil de réforme de Montargis le classe dans le service armé, il est appelé au 38 régiment d'infanterie territoriale le 18 novembre 1914.
Le même jour (?) le conseil de réforme de Montargis le classe dans le service armé, il est appelé au 38 régiment d'infanterie territoriale le 18 novembre 1914.
Mobilisé au premier jour (2
août 1914) le 38e régiment d'infanterie territoriale se forme à
Montargis avec l'aide du corps actif (82eR.
I.).
Les compagnies de dépôt
laissées à Montargis sont les 13e,
14e
et 15e.
Le
régiment, à l'effectif de 3.155 hommes, encadrés de 47 officiers,
quitte Montargis le 6 août, par trois échelons d'enlèvement, pour
être dirigés sur la place d'Épinal
Contexte :
Il fait donc ses classes à
Montargis
Les 3 bataillons de son
régiments sont éclatés autour d''Epinal. d'Aout 1914 à la fin de
l'année.
Par en campagne le 14
février 1915
A cette époque, son
régiment est déployé au nord de Baccarat, il appartient à la 142e
brigade 71e division du détachement de l'armée de
Lorraine
Pendant quatorze mois, le
38e régiment
d'infanterie territoriale tiendra les tranchées de première ligne
en avant de Baccarat : deux compagnies du 3ebataillon
au Grand-Bois, deux compagnies du 1erbataillon
à Ancerviller et deux compagnies du 2ebataillon
au Bois Lecomte
Trois compagnies sont en cantonnement d'alerte à Sainte-Pôle, Montigny et Migneville, soumis à des bombardements assez intenses ; les autres compagnies sont au demi-repos à Vacqueville, Merviller et Reherrey.
Le 11 septembre 1915 le
directeur du service de santé divisionnaire visite les cantonnements
du 38 RIT :
« Montigny :
cantonnement externe bien tenu, cantonnement interne mal tenu,
chambres malpropre et mal tenues »,
« Migneville :
cantonnement très bien tenu, chambres très bien installées,../..
l'infirmerie avec poste de secours est en bonne voie
d'organisation »
« A Vacqueville
l'infirmerie du 38 RIT est bien organisée mais mal tenue, le
matériel nécessaire manque pour installer certain services »
Déclaré malade le 19
décembre passe par une ambulance puis est évacué sur un hôpital
de l'intérieur le 25 janvier 1916.
Baccarat possède à cette
époque deux hôpitaux , l'un de 229 lits dans l'hôpital civil et
militaire et l'autre de 250 lits implanté dans l'école de la
Cristallerie.
Son évacuation , a été
faite à partir de Baccarat, mais nous n'avons, sur les différents
documents à ce jour en notre possession, aucun renseignement vers
quel hôpital il fut dirigé à l'intérieur, seul son dossier
médical permettrait d'avoir quelques éclaircissement sur ce point.
Réformé temporaire en
catégorie 2 le 26 septembre 1916 , il est renvoyé dans ses foyers
le même jour,avec un diagnostic de bronchite suspecte.
Depuis le début de la
guerre, il habite à Villemandeur, à 5 km de centre du bourg de
Pannes.
Il est reformé N°2
définitivement le 17 août 1917 par la commission de réforme de
Montargis.
Son dossier de réforme nous éclairerait, sur le raisonnement des médecins de la commission. Est ce son état médical de faible constitution avant l'incorporation qui a joué en sa défaveur, ou bien un autre argument ,infirmité ne provenant pas ...du fait des obligations de services militaire ?
REFORMES N° 2
La réforme définitive n° 2 est prononcée soit pour des infirmités antérieures à l’incorporation, soit
pour des infirmités ou mutilations résultant de blessures reçues en service, soit pour des infirmités
provenant de maladies ne résultant pas du fait même des obligations du service militaire.
Elle résulte également, de plein droit, du rejet par le ministre d’une proposition de congé de réforme n° 1 et ce, à la date de la comparution de l’intéressé devant la commission spéciale.
Les réformés n° 2 n’ont droit ni à pension, ni même à la gratification renouvelable. Ils sont,
cependant, hospitalisés tant que l’exige leur état de santé, et le ministre est autorisé à leur accorder
soit une allocation temporaire (loi du 9 décembre 1916), soit un secours éventuel.
Son dossier de réforme nous éclairerait, sur le raisonnement des médecins de la commission. Est ce son état médical de faible constitution avant l'incorporation qui a joué en sa défaveur, ou bien un autre argument ,infirmité ne provenant pas ...du fait des obligations de services militaire ?
Un an plus tard, il décède
des suites de cette maladie (tuberculose probable) le 3 novembre
1918, 8 jours avant la fin de la guerre, il a alors 40 ans.
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