3 décéderont des suites de maladie contractée en service à partir de d'octobre 1918, dans le pic de l'épidémie de grippe qui s'abat sur la France. L'un d'eux décédera chez lui à son domicile.
Le dernier décédera en captivité, en Allemagne, à la fin du mois de novembre, l'armisitice signé.
Une inscription supplémentaire pour l'année 1918 Lioret Ernest qui décédera le 3 novembre chez lui à Villemandeur. Il apparait sur le Mam avec d'autres sous la mention suite de la Guerre. Il est considéré Mort pour la france, les autres qui décéderont plus tard ne se retrouvent pas avec cette mention sur le site mémoire des hommes. Pour le moment je n'en ai pas de trace hormis d'état civil, rien sur leur parcourt militaire ni la cause de blessure et ou maladie.
Pour cette année, comme pour les autres, l'inscription ne suit pas les dates de décès. Je n'ai toujours pas d'explications ni hypothèses pour ce fait, je n'ai rien trouvé dans le registre des délibérations de la commune à ce jour.
Le premier Mpf de cette année Georges Granger tombe avec son 346 RI à Vinly et le dernier Francois Emile après l'armistice, en captivité décède le 30 novembre.
Parmi ses onze hommes 5 sont né à Pannes, soit presque la moitié.
7 sont tués en combat dont 1 en combat aérien.
Anceau Francois, 21 ans, mitrailleur sur Caudron R11 triplace. Il a probablement été abattu par Vfw G Klaudat de la Jasta . Le pilote Adj Charles Loilier et l'observateur 2/lt Paul Penfield (USA) ont également été tués.(merci à Bruno10 du forum 14-18).
3 sont décédés des suites de maladie, dont un nommément de la grippe sur sa fiche MPF, Maria Couté (39 ans), Maréchal des logis au 2 e escadron du train terminera sa vie à Connantre dans un HOE le n° 33. On peut supposer que les deux autres, Léon Dudoit (37 ans) et Ernest Lioret (40 ans) ont succombé au même virus, cependant E. Lioret était de plus réformé N° 2, ce qui laisse supposer une pathologie acquise durant la guerre. Son décès est peut être lié aux suites de cette pathologie.
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Les repères violets sont les lieux de décès de l'année 1918.
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Le premier de cette année à tomber est Georges Granger au cours de l'attaque de la voie ferrée au dessus de Vinly. C'est le plus gradé des 53 poilus du Mam de Pannes, il est Adjudant,il fait partie de l'encadrement de la 14 eme cie du 346 Ri. Nous avons un bref aperçu de sa carrière sur sa fiche MPf par la mention vient du 82 eme. Il a 36 ans. Il est marié depuis 10 ans. Né a Pannes, son père était vigneron au Feuillet, près de la Jacquiniere, la Rivière aujourd'hui.
Henri Troquet, de la même classe que G. Granger, tombe à Moulin sous Touvent dans les combats de la deuxième bataille de la marne au moment de la contre offensive avec son 289 RI. Il n'est, lui,que soldat de 2 cl. Il est aussi marié depuis 11 ans. Né à Pannes, son père était cantonnier au canal d'Orléans à st Catherine. De ce coup de main les troupes engagés ont enlevé les positions ennemies sur un front de 3 kilomètres et une profondeur atteignant 800 mètres en certains points. Le chiffre des prisonniers est de 457 dont 7 officiers. 30 mitrailleuses font partie du butins. Il est enterré à la nécropole de Vic sur Aisne
Eugéne Gastellier, 2 cl au 344 RI , tombe le 27 juillet au Grand Rozoy extrait du JMO
"a 7 h30 le 334 attaque les positions allemandes au nord est d'Ouchy le Chateau
a 8h 30 La ligne de chemin de fer de Soissons est dépassée
a 9 h 30 le régiment a atteint tous ces objectifs, il s'organise sur les bords du ru de Chandeau. sur la rive est des éléments sont poussés pour exécuter des reconnaissances. ils s'avancent jusqu'au bois de monceau, mais arrêté par le feu des mitrailleuses ennemies, ils ne peuvent y pénétrer.
Au cours de la soirée , l'aviation signale l'évacuation par les allemands de la région situé au sud de la ligne Beugneux , Cramoiselle, Cramaille.
Pertes: 2 officiers blessé, 21 soldats tués, 144 sous officiers et soldats blessés, 3 soldats disparus".
Natif de st Maurice sur Fessard, il a 43 ans, c'est le plus vieux de nos poilus incrit sur le MAM. Je n'ai pour le moment pas d'autres renseignement d'état civil.
Au mois d'aout, dans les combats du début de la reconquête,
avec le 162 RI dans le secteur d'Autereches dans l'Oise, René Bourbonelle est fauché dans sa 22 année, il est sergent dans son unité, il est né a Pannes. Son frere ainé de 3 ans Ernest, a été tué au début de la guerre le 12 Aout 1914 à Pexonne. ils étaient tous les deux nés à Gaudry, leur pere était cultivateur dans ce hameau. Réné Bourbonelle est enterré à la nécropole de Vic sur Aisne.
Adrien Corot, 34 ans, sergent au 4 BCP, lui participe a une attaque sur Praast pres de Coucy le chateau, dans la vallée de l'aillette.
Il sera fauché pas loin de l'endroit ou maintenant il repose dans la nécropole nationale de Champs . il a 34 ans et est natif de Chuelles.
Picard Fernand, Né a Seichebruyere en plein massif de la foret d'orléans, à 39 ans lors des combats avec le 149 RI sur Orfeuil, au dessus de Somme-Py, au mois d'octobre. Le JMO de son Unité est manquant, un détour par le JMO du service de santé divisionnaire nous permet de nous faire une idée. Il est enterré à la nécropole nationale de d'orfeuil.
tableau recapitulatif de l'année 18
en cliquant sur les liens vous serez redirigé vers les Journaux de marche des unité ou sur le site de l'ign pour visulaiser la carte du lieux de décès.
Nom | Prenom | Unité | Page | Date DC | Lieux |
Troquet | Henry | 289 RI | P 35 | 03/07/1918 | Moulin sous Touvent |
Anceau | Francois | esc G 46 | - | 15/08/1918 | Lieux |
Bourbonnelle | René | 168 RI | P 85 | 21/08/1918 | Autreches |
Dudoit | Camille | 210 RAC | P 67 | 05/10/1918 | Breteuil |
Coute | Maria | 2 esc train | - | 08/10/1918 | Connantre |
Granger | Georges | 346 RI | P 35 | 16/06/1918 | Vinly |
Picard | Fernand | 149 RI | P 93 | 04/10/1918 | Orfeuil |
Gastelier | Eugene | 344 RI | P 25 | 28/07/1918 | Grand Rozoy |
Francois | Emile | 76 RI | 30/11/1918 | Schneidernach | |
Corot | Adrien | 4 BCP | P 52 | 03/09/1918 | Praast |
Lioret | Ernest | 282 RI | - | 03/11/1918 | Villemandeur |
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