Granger
Ernest :
Il appartient en 1914 au
60 BCP qui tient garnison à
Brienne
le Château, sa caserne est l'ancienne école militaire où
Napoléon est élève 5 ans (mai
1779
- octobre
1784
Son
régiment dépend de la 77 division, il participe aux combats de la
Chippote en Aout. Dés le mois de décembre , il participe aux
attaques dans l'Artois autour de Notre dame de Lorette. Il va passer
l'hiver dans les tranchées devant Carency.
Le 20 janvier il est
devant Carency , extrait du JMO : » en raison de la pluie
persistante, les compagnies luttent nuit et jours contre l’enlisement
de la boue et de l'eau, Le service au tranchées est extrêmement
pénible »
Les pérégrinations vont
continuer en alternance avec les tranchées et les cantonnements
successifs : Ecoivres, secteur de Souchez, en mars la Targette
cantonnement Mt St Eloy, Maroeuil ;
En attendant l'offensive
du Printemps 1915 de mai, le 20 avril il cantonne à Villers_Brulin,
le 26 à Mt st Eloy.
1 mai secteur de Souchez
Le 3 mai Camblain
l'abbé ; Frevillers, puis de nouveau Camblain l'abbé,
le 7 aux tranchées.
Le 9 mai il est à la
corne du bois de Béthonval , le jour de l'attaque du secteur de
Carency Souxhez, sous les ordres de Pétain
14 Mai Bois des
Alleux puis Camblain l’abbé
17 mai Secteur
de Carency Souchez
18 mai Camblain
l'abbé
19 mai secteur
bois de Carency
22 Mai
Béthousart après une marche de nuit de 15 km.
29 mai La Conté
2 juin aux
tranchées Secteur cabaret rouge souchez
6 juin Caucourt
16 Juin
Tranchées devant Carency et Souchez
22 juin
Caucourt
27 juin
Tranchées devant Souchez
2 juin Caucourt
9 juillet
tranchées secteur Cabaret rouge et le cimetière de Souchez
11 juillet Attaques au gaz
et bombardement violent
12 juillet contres attaques
sur les tranchées perdues, Bombardement extrêmement violent sur les
position du 60 BCP , la section de mitrailleuse est envoyés sur
Cabaret Rouge, dans cette action Ernest Granger du peloton de
mitrailleuses est porté disparu, (
JMO
du 60 BCP).
Il sera déclaré mort des
suites de ses blessures le 16 octobres soit 3 mois plus tard, par
jugement le 4 décembre 1917 par le tribunal de Montargis.
En fait, Ernest Granger n'a
jamais bénéficier du support de service de santé. On se trouve
devant une interprétation du tribunal de Montargis, sans doute par
respect pour sa famille. Ce cas n'est pas isolé. Une recherche au
greffe du tribunal de Montargis est peut être envisageable.
Pophilat Georges
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il a 27 ans lorsqu'il
rejoint le 51e RI dans la caserne Taupin à Beauvais
En août 1914 Ardennes
belges, en 15 il participes aux attaques successives en Argonne, en
champagne, à la tranchée de Calonne près des éparges, à Tahure,
en 16 on le voit à la bataille de la somme de juillet à Aout, en 17
d'avril à mai le Chemin des Dames puis les combats de reconquête de
la Cote 304 près du Mort Homme :
Le 28/05/1917 le 51éme R.I
cantonne à Bouvaincourt et au camp Péon.
Le 1/06/1917 fait
mouvement par voie de terre, rejoint le 15 Heilz le Maurupt, le 16
Laimont et Fontenoy. Transporté par camions au camp des Clairs
Chênes le 30/06, rejoint Souhesmes et Vadelaincourt le 6/07.
Dès le 7/07 le régiment se
prépare à l’attaque de la Cote 304 du 17/07/1917.
Le 51éme R.I est
transporté le 16/07 par camions dans les bois de Béthelainville.
Le 17/07 à 6 heures 15 les
2éme et 3éme bataillons sortent des tranchées Bouchez et du boyau
des Zouaves et s’élancent à l’assaut des pentes du ravin de la
Mort. Le 51éme R.I s’empare des tranchées Grosclaude, Lescaux et
de la Demi-Lune. Le terrain conquit est pilonné jours et nuits.
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Le
régiment fait 150 prisonniers, 6 mitrailleuses et 5
minenwerfer.
Pertes:
Le 17 : 39 tués, 108
blessés, 54 disparus
Le 18 : 18 tués 34
blessés 2 disparus
Le 19 : 7 tués, 8
blessés, 2 disparus
Le 20 : 1 tué, 7
blessés,
Le 51éme R.I reçoit une 2éme citations à l’ordre
de l’armée et le droit de porter la fourragère aux couleurs de la
Croix de Guerre.
Les Jmo des services de
santé de la 3e division et de la 71e nous permettent de retracer le
plan d'évacuation pour ces attaques de juillet 1917.
Mais grâce a ceux de la 73
eme, on peut replacer sur une carte les différents échelons du
support de santé.
Il sera evacué par les
brancardiers jusqu'au château de Esnes où dans les caves est basé le
poste de secours des brancardiers divisionnaires , puis sera pris en
charge par véhicule automobile des sections sanitaires jusqu'à Ville
sur Cousances. Tout le long du trajet sont échelonnés des postes de
secours à Montzéville,Bethainville, et Dombasle en argonne
Ernest décédera à
l'ambulance chirurgicale stationnée à Ville sur Cousances à l'age
de 29 ans.