Huit poilus répondent à cette sélection et se répartissent sur 3 années, 1914,1915,1917.
pour deux d'entre eux la
fiche individuelle ne porte pas de mention d'une ambulance, cependant
la lecture des JMO des régiments et des Services de Santé Divisionnaires nous permettent parfois de palier à ce manque
d'information. Mais rien en l'état de nos connaissances nous permet
d'affirmer qu'ils sont morts dans une ambulance bien que compte tenu
de la localisation la présomption soit grande.
Marlin Fernand:
Notre 1er MPF sur le monument au mort, il décède à Vaubécourt
dans la Meuse le 6 sept 1914 . sa fiche individuelle ne mentionne pas
son décès dans une ambulance. Pourtant les journaux de marche du
service de santé divisionnaire et du groupe de brancardiers nous
donnent la position des éléments du service de santé au cours de
cette journée. Au matin les ambulances 1 et 9 sont à Vaubécourt,
sans autre précision.
L'ambulance N° 2 elle stationne
à la ferme des Merchines, au coude de la route de Rembercourt avec
la section d'hospitalisation du Groupe de Brancardiers. Les brouettes
portes brancards sont en défilés à la sortie de Vaubécourt. Sous
le feu ennemi, les ambulances vont se déplacer dans la journée,
entre Vaubécourt, les Merchines, Rambercourt et pour finir Condé en
Barrois. Dans cette situation confuse, (il y a divergence entre les
deux JMO sur le positionnement de départ), je ne sais à quelle
ambulance Eugène a été conduit, ni où il a succombé à ses
blessures à l'age de 22 ans .
Rousseau Julien:
En Aout 1914 son régiment , 346 RI, sera engagé dans les combats des Hauts de Meuse et de la Woevre .Le 6 septembre les allemands sont signalés sur une ligne Lironville Mamey. Au début de septembre le régiment participe au combat au nord de St Mihiel. (Lamorville, Varvenay, Chaillon).
Le 20 septembre il rejoint Noviant aux prés.
Les différents journaux de marche nous permettent de localiser le poste de secours proche de la ligne des combats, la section de brancardier et l'ambulance divisionnaire. Si on regarde un peu la carte, on remarque un
échelonnement des moyens de santé tout les 2 km. L'ambulance elle
se retranche à 6 km des combats dans le château de ManonvilleI.Il y décédera le 29 sept 1914,
il a 30 ans.
Janvier 1915, la guerre de siège commence, en Argonne prés de Vauquois, ou le 82 Ri combat, l'hiver est dans sa rigueur .
Julien Chambon tient les lignes entre Vauquois et Boureuilles. Depuis le mois de novembre, un train sanitaire quitte les Islettes pour évacuer les malades et les blessés. La lecture des JMO du service de santé nous permet de placer sur la carte les éléments du service avec son étagement. Le groupe de brancardier est a Parois, une ambulance y est jouxtée, une autre a Vraincourt, une à dans Clermont et une à la gare. Ces éléments se trouvent à plus de 10 km du front du 82 Ri. Aucune indication d'un transport automobile dans les JMO santé, aucune indication des postes de secours du régiment. Plus d'une centaine de poilus ont les pieds gelés chaque jour et sont évacués. Entre 2 et 10 blessés jour passent par les formations sanitaires.
René Chambon n'aura pas la chance de monter dans le train d'évacuation quotidien, il décédera aux Islettes, le 13/01/1915 après deux années de présence au régiment, il a 22 ans.
Son acte de décès sera transcrit par Pierre Paul Steiner officier d'administration 1 cl.
Gaudin Denis et Carignon Albert, compagnons de régiment originaires de Pannes se feront tuer à Boureuilles le 16 et 19 janvier.
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