vendredi 19 octobre 2012

Support santé V


Granger Ernest :

Il appartient en 1914 au 60 BCP qui tient garnison à Brienne le Château, sa caserne est l'ancienne école militaire où Napoléon est élève 5 ans (mai 1779 - octobre 1784
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Son régiment dépend de la 77 division, il participe aux combats de la Chippote en Aout. Dés le mois de décembre , il participe aux attaques dans l'Artois autour de Notre dame de Lorette. Il va passer l'hiver dans les tranchées devant Carency.
Le 20 janvier il est devant Carency , extrait du JMO : » en raison de la pluie persistante, les compagnies luttent nuit et jours contre l’enlisement de la boue et de l'eau, Le service au tranchées est extrêmement pénible »

Les pérégrinations vont continuer en alternance avec les tranchées  et les cantonnements successifs : Ecoivres, secteur de Souchez, en mars la Targette cantonnement Mt St Eloy, Maroeuil ;
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En attendant l'offensive du Printemps 1915 de mai, le 20 avril il cantonne à Villers_Brulin, le 26 à Mt st Eloy.
1 mai secteur de Souchez
Le 3 mai Camblain l'abbé ; Frevillers, puis de nouveau Camblain l'abbé,
le 7 aux tranchées.
Le 9 mai il est à la corne du bois de Béthonval , le jour de l'attaque du secteur de Carency Souxhez, sous les ordres de Pétain

14 Mai Bois des Alleux puis Camblain l’abbé
17 mai Secteur de Carency Souchez
18 mai Camblain l'abbé
19 mai secteur bois de Carency
22 Mai Béthousart après une marche de nuit de 15 km.
29 mai La Conté
2 juin aux tranchées Secteur cabaret rouge souchez
6 juin Caucourt
16 Juin Tranchées devant Carency et Souchez
22 juin Caucourt
27 juin Tranchées devant Souchez
2 juin Caucourt
9 juillet tranchées secteur Cabaret rouge et le cimetière de Souchez

11 juillet Attaques au gaz et bombardement violent
12 juillet contres attaques sur les tranchées perdues, Bombardement extrêmement violent sur les position du 60 BCP , la section de mitrailleuse est envoyés sur Cabaret Rouge, dans cette action Ernest Granger du peloton de mitrailleuses est porté disparu, (JMO du 60 BCP).
Il sera déclaré mort des suites de ses blessures le 16 octobres soit 3 mois plus tard, par jugement le 4 décembre 1917 par le tribunal de Montargis.
En fait, Ernest Granger n'a jamais bénéficier du support de service de santé. On se trouve devant une interprétation du tribunal de Montargis, sans doute par respect pour sa famille. Ce cas n'est pas isolé. Une recherche au greffe du tribunal de Montargis est peut être envisageable.

Pophilat Georges 

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il a 27 ans lorsqu'il rejoint le 51e RI dans la caserne Taupin à Beauvais
51caserne sur Imagesia
En août 1914 Ardennes belges, en 15 il participes aux attaques successives en Argonne, en champagne, à la tranchée de Calonne près des éparges, à Tahure, en 16 on le voit à la bataille de la somme de juillet à Aout, en 17 d'avril à mai le Chemin des Dames puis les combats de reconquête de la Cote 304 près du Mort Homme :


Le 28/05/1917 le 51éme R.I cantonne à Bouvaincourt et au camp Péon.
Le 1/06/1917 fait mouvement par voie de terre, rejoint le 15 Heilz le Maurupt, le 16 Laimont et Fontenoy. Transporté par camions au camp des Clairs Chênes le 30/06, rejoint Souhesmes et Vadelaincourt le 6/07.
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 Dès le 7/07 le régiment se prépare à l’attaque de la Cote 304 du 17/07/1917.
Le 51éme R.I est transporté le 16/07 par camions dans les bois de Béthelainville.

Le 17/07 à 6 heures 15 les 2éme et 3éme bataillons sortent des tranchées Bouchez et du boyau des Zouaves et s’élancent à l’assaut des pentes du ravin de la Mort. Le 51éme R.I s’empare des tranchées Grosclaude, Lescaux et de la Demi-Lune. Le terrain conquit est pilonné jours et nuits.
< Le régiment fait 150 prisonniers, 6 mitrailleuses et 5 minenwerfer.
Pertes:
Le 17 : 39 tués, 108 blessés, 54 disparus
Le 18 : 18 tués 34 blessés 2 disparus
Le 19 : 7 tués, 8 blessés, 2 disparus
Le 20 : 1 tué, 7 blessés,
Le 51éme R.I reçoit une 2éme citations à l’ordre de l’armée et le droit de porter la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre.

SSpophilat2 sur Imagesia
Les Jmo des services de santé de la 3e division et de la 71e nous permettent de retracer le plan d'évacuation pour ces attaques de juillet 1917.
Mais grâce a ceux de la 73 eme, on peut replacer sur une carte les différents échelons du support de santé.
Il sera evacué par les brancardiers jusqu'au château de Esnes où dans les caves est basé le poste de secours des brancardiers divisionnaires , puis sera pris en charge par véhicule automobile des sections sanitaires jusqu'à Ville sur Cousances. Tout le long du trajet sont échelonnés des postes de secours à Montzéville,Bethainville, et Dombasle en argonne
Ernest décédera à l'ambulance chirurgicale stationnée à Ville sur Cousances à l'age de 29 ans.


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